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    Les butineuses

     

    Terre Sauvage est un magazine intéressant et, aujourd'hui je vous présente des photos de Eric Tourneret

    abeilles © Éric Tourneret

     

    Près du rivage d'une mare, une abeille porteuse d'eau collecte le précieux liquide.

    Les butineuses.

    abeilles © Éric Tourneret

     Le vent du nord a desséché le thym du plateau du Larzac. Une multitude d’abeilles vient chercher de l’eau sur des fleurs de renoncule aquatique, dans un trou d’eau nommé « lavogne ». Quand les miellées sont importantes, l’humidité du nectar suffit aux besoins de la ruche. Cependant, lors de fortes chaleurs ou lorsque le vent assèche la végétation, les butineuses porteuses d’eau partent par centaines pour hydrater les ouvrières assoiffées.

    Les butineuses

    abeilles © Éric Tourneret

     Butineuses en vol d’approche de la ruche sur un champ de colza.

    Les muscles de l’abeille lui permettent de battre des ailes 400 à 500 fois par seconde pour atteindre une vitesse de 25 à 30 kilomètres/heure en pleine charge.
    Les butineuses font 10 à 15 voyages par jour mais celles qui sont spécialisées dans la récolte du nectar peuvent opérer 150 sorties en une journée.
    La durée de leur vie est directement liée au temps passé en vol pour le butinage. En été, une butineuse s’épuise à la tâche en cinq jours au cours desquels elle parcourt environ 800 kilomètres.

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    abeilles © Éric Tourneret

     Une porteuse d'eau a fait l'erreur fatale et tente de survivre à la noyade.

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    abeilles © Éric Tourneret

     Une abeille pompe une goutte d’eau sur une feuille.

    Certaines butineuses se spécialisent dans la récolte d’eau mais on ne peut en faire une généralité. Cette activité est dangereuse pour l’insecte et l’on remarque souvent des abeilles mortes, tombées à l’eau.

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    abeilles © Éric Tourneret

     Deux abeilles pratiquent l’échange buccal de nourriture appelé trophallaxie chez les insectes sociaux. 

    Non seulement les abeilles échangent entre elles de la nourriture mais aussi une foule de substances chimiques, hormones qui contribuent à la communication dans la colonie.

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    abeilles © Éric Tourneret

     Les abeilles consomment environ huit à neuf kilos de miel pour produire un kilo de cire ainsi que du pollen.

    La cire est sécrétée par huit glandes abdominales sous forme de fines paillettes de 0,2 mm.

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    abeilles © Éric Tourneret

     Au microscope à balayage électronique, 

    détail d'une aile X 65 fois.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Sur des lentilles d’eau, des abeilles remplissent leur jabot pour rapporter l’eau à la ruche. Les besoins d’une ruche en plein été sont de cinq à six litres par jour. 

    Cette eau est principalement utilisée pour la nourriture larvaire mais également pour les abeilles adultes.

    .Les butineuses

     

    abeilles © Éric Tourneret

     Juste après sa naissance, une jeune abeille encore imparfaitement pigmentée s’approche des réserves de miel pour son premier repas. Sa principale nourriture restera le pollen, protéine indispensable les premiers jours de sa vie pour achever son développement interne. 

    Les besoins annuels de la colonie sont de 15 à 30 kilos de pollen et de 60 à 80 kilos de miel.

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    abeilles © Éric Tourneret

     Accrochées sur la ruche, les abeilles forment la « barbe ». 

    Lorsque la température extérieure est trop élevée, elles se suspendent les unes aux autres afin de permettre à l’air de circuler plus facilement entre les rayons sous l’action des ventileuses.

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    abeilles © Éric Tourneret

     

    Accrochées sur la ruche, les abeilles forment la « barbe ». 
    Lorsque la température extérieure est trop élevée, elles se suspendent les unes aux autres afin de permettre à l’air de circuler plus facilement entre les rayons sous l’action des ventileuses.

    abeilles © Éric Tourneret

     Au cœur de mai, l’activité de la ruche est à son comble. 

    La floraison généreuse du colza, qui dure trois semaines, permet à la ruche une croissance démographique rapide et sûre.
    Une butineuse en vol rentre à la ruche le jabot empli de nectar pendant que ses consœurs ventilent frénétiquement sur la planche d’envol pour assurer la régulation thermique de la colonie.

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    abeilles © Éric Tourneret

    À l’aide de ses puissantes mandibules, cette abeille vient de couper l’opercule de cire qui protégeait sa cellule pendant sa transformation de larve en nymphe.

    Ces mandibules lui serviront à raboter, façonner les écailles de cire, pétrir le propolis, construire les parois des cellules.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Commençant toujours par le haut, les abeilles se suspendent les unes aux autres par leurs pattes arrière pour former de longues chaînes. 

    La température de cette grappe s’élève, ce qui rend la cire plus facile à travailler. 
    Les gouttes de cire sont produites par les glandes cirières situées sous l’abdomen. 
    Chaque ouvrière récupère ensuite dans sa bouche les fines écailles de cire qu’elle a sécrétées, les malaxe et les mélange à de la salive.
    Puis ces minuscules écailles sont passées d’abeille à abeille jusqu'à la bâtisseuse qui les fixe au rayon en construction à l’aide de ses mandibules.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Les antennes jouent un rôle important dans la communication entre les abeilles. 

    Siège du sens olfactif, percées de trous minuscules, elles permettent à l’abeille de retrouver chez ses soeurs une multitude d’excitations odorantes propre à sa ruche. Les antennes détectent également les saveurs, les sons, les vibrations, la température et le degré d’humidité.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Les larves et les futures abeilles se développent sur un cadre de couvain où ont été pondus les œufs. Au centre, la masse des nourricières veille en grappe pour maintenir une température constante en contractant leurs muscles thoraciques, ce qui produit l’élévation de la température de leur corps. 

    Autour des cellules vides des naissances antérieures, les cellules oranges, remplies de pollen, encadrent le couvain central. La colonie consomme 30 à 40 kilogrammes de pollen pour élever le couvain.
    Les ruches à cadres mobiles, transportables, ont fondé l’apiculture moderne. On peut observer parfaitement les cadres, garnis par l’apiculteur de cire gaufrée pour économiser le labeur des abeilles.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Dans leurs alvéoles operculés depuis huit jours, les larves gonflées de nourriture se sont transformées peu à peu en nymphes aux organes formés. 

    Douze jours après le début de ce repos, une jeune abeille naît. Les soins que prodiguent les abeilles au couvain ne se limitent pas aux six premiers jours où l’œuf doit être nourri. Pour que la larve opère sa transformation en nymphe puis en abeille, le couvain doit rester à une température constante de 35°C. Cette régulation thermique demande une attention constante des nourrices dont c’est la fonction principale.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Des cellules pleines de miel et de pollen.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Le couvain avec des cellules pleines d'oeufs et de larves. Des cellules pleines de pollen sont également présentes.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Une gardienne sur la planche d’envol, arc-boutée sur ses pattes arrière, vérifie l’appartenance à la ruche de l’arrivante qui rentre de butinage. 

    Sa position cambrée est caractéristique d’un danger potentiel. 
    Leur odorat très développé permet aux abeilles de s’identifier mutuellement. 
    Des substances odorantes recouvrent leur squelette externe. Elles se maintiennent par les échanges et contacts constants entre abeilles d’une même colonie et représentent la carte d’identité chimique d’une ruche.

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    abeilles © Éric Tourneret

    La tête d'une abeille vue de face X 22 fois.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Un apiculteur tient dans sa main une poignée de faux-bourdons ramassés sur la planche d’envol à la fin de l’été, lorsqu’ils sont expulsés par les abeilles de la ruche. 

    Le signal de mise à mort des faux-bourdons est souvent donné par une ruche en bonne santé et se propage rapidement sur le rucher. En quelques jours, tous les faux-bourdons sont exterminés et les abeilles se préparent ainsi aux rigueurs de l’hiver qui s’annonce déjà fin août avec des récoltes de pollen et de nectar plus rares et moins abondantes.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Une abeille accueille un faux-bourdon en train de naître. 

    Elle va nourrir par un échange buccal le nouveau-né exténué par sa lutte pour s’extraire de sa cellule de cire hypertrophiée. La langue du faux-bourdon est légèrement plus courte que celle de l’abeille. 
    On distingue nettement la différence de taille des yeux à facettes de l’abeille et du faux-bourdon. L’ouvrière possède 4500 facettes par œil tandis que le faux-bourdon, dont il est primordial qu’il repère une reine à grande distance, en possède 7500.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Sur la tête de ce faux-bourdon naissant, on observe trois petits trous appelés ocelles qui sont des sortes d’yeux complémentaires. 

    Ils ne donnent aucune image mais permettent à l’insecte de distinguer la lumière de l’obscurité et également de stabiliser son corps en vol. 
    On peut dire que le corps en vol est bien stabilisé quand les deux ocelles supérieurs sont bien éclairés et que l’ocelle inférieur, dirigé vers l’horizon, reçoit moins de lumière.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Les faux-bourdons sont les seuls mâles de la colonie. 

    Au nombre de quelques centaines, ils sont plus gros, plus ronds et plus poilus que les ouvrières et sont dépourvus de dard. 
    Ils vivent dans la ruche du printemps à la fin de l’été. 
    Leur seule fonction au sein de la colonie est d’assurer la fécondation de la reine qui se déroule toujours à l’extérieur de la ruche lors du vol nuptial. 
    N’étant pas capables de butiner, ils sont nourris par les abeilles par trophallaxie les premiers jours puis puisent dans les réserves de miel.
    Un faux-bourdon pèse 230 mg, contre 100 mg pour l’abeille et 240 mg pour la reine.

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    abeilles © Éric Tourneret

    La planche d’envol est toujours encombrée d’abeilles qui vaquent à leurs occupations, indifférentes à leurs congénères. 

    Seules quelques abeilles restent immobiles. Gardiennes de la ruche, elles veillent, prêtes à défendre l’entrée du sanctuaire contre d’éventuels ennemis ou plus souvent contre les abeilles d’autres ruches. 
    Les intrus seront repoussés ou même tués. 
    Les gardiennes sont âgées de 7 à 22 jours et n’assument parfois cette tâche qu’une seule journée dans leur vie.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Un oeuf sur un pinceau pour la pratique du picking de l'élevage de reine.

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    abeilles © Éric Tourneret

     Un oeuf posé sur une spatule pour la pratique du picking de l'élevage de reine.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Une patte d'abeille X 70 fois ressemble à une griffe.

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    abeilles © Éric Tourneret

    L’œuf fécondé est posé verticalement dans l’alvéole. 

    L’extrémité la plus étroite adhère au fond et la plus large s’élève dans l’axe de la cellule. 
    Après trois jours, l’œuf tombe au fond et se transforme en larve. 
    Abondamment nourrie (plus de 1100 fois),  entourée de soins minutieux, une larve reçoit 1300 visites par jour, jusqu'à ce que les abeilles ferment l’alvéole d’un couvercle de cire bombé. Un œuf produit au bout de 21 jours une abeille adulte pesant 1375 fois son poids initial.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Multitude. 

    Une colonie en pleine santé compte 40 000 abeilles de tous âges en saison active. 
    Près de 300 à 400 ouvrières meurent chaque jour. Toutes les abeilles de la ruche sont ainsi remplacées en quatre mois. On distingue deux générations d’ouvrières, de longévités différentes, mais qui ne présentent pas de différence morphologique, les abeilles d’été et les abeilles d’hiver. 
    Les premières ont une durée de vie de 5 à 6 semaines au terme desquelles elles meurent d’épuisement. Les secondes naissent au courant de l’automne et vivent 6 à 8 mois.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Le Mandibules d'une abeille X 70 fois.

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    abeilles © Éric Tourneret

     

    Œil d'une abeille grossi 270 fois.

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    abeilles © Éric Tourneret

     Œil d'une abeille grossi 70 fois.

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    abeilles © Éric Tourneret

     Patte antérieure d'une abeille grossie 70 fois.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Prises par la folie du miel sur un cadre laissé à l’extérieur, les abeilles se gorgent de miel et pillent les rayons garnis. 

    Devenues agressives, leur excitation se propage et gagne l’ensemble du rucher. Rien ne peut arrêter ce pillage. 
    Au cours de la récolte, les apiculteurs évitent ce phénomène par leur rapidité et en couvrant les cadres récoltés d’un linge humide.
    Lors d’une disette, une ruche forte peut également piller une ruche faible.

    Les butineuses

    abeilles © Éric Tourneret

     Les abeilles consomment environ huit à neuf kilos de miel pour produire un kilo de cire ainsi que du pollen. 

    La cire est sécrétée par huit glandes abdominales sous forme de fines paillettes de 0,2 mm. 
    La fabrication de 80 000 cellules demande 80 000 heures de travail et 991 000 paillettes de cire. 
    Pour économiser le miel, l’apiculture moderne fournit à l’abeille des plaques de cire gaufrée où la forme hexagonale des rayons est déjà pressée. Ainsi, l’insecte n’a plus qu’à étirer la cire pour construire ses cellules. 
    Cette économie d’énergie représente un gain de temps - et de miel - pour l’apiculteur.

    Les butineuses

     

    abeilles © Éric Tourneret

    Sur un rayon de cire d’un blanc immaculé nouvellement construit, les bâtisseuses, à l’aide de leurs mandibules, déposent, étirent et aplatissent la cire jusqu'à obtenir des parois hexagonales parfaites d’une épaisseur régulière de 0,073 mm. 

    Les antennes de l’abeille serviraient d’étalon lors de la construction pour évaluer la taille et la forme des hexagones.

    Les butineuses

    abeilles © Éric Tourneret

    Bousculade sur la planche d’envol. 

    De l’intérieur de la ruche, on observe l’intense activité des abeilles. 
    Chargées de pollen, des butineuses reviennent de leur vol matinal. Pollens blancs, oranges, chaque abeille se concentre sur la récolte d’une espèce de fleur. Une butineuse pèse 100 mg et transporte en vol une charge de 70 mg répartie en 40 mg de nectar et 30 mg de pollen. 
    Lors des grandes miellées, on peut compter plus de 25 000 sorties d’abeilles en une seule journée. 
    800 000 à 1 million de voyages sont nécessaires pour obtenir 10 kilos de miel.

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    abeilles © Éric Tourneret

    La naissance d’une abeille se déroule rapidement. 

    Après avoir, avec ses mandibules, découpé l’opercule de l’alvéole puis, comme limé le reste pour élargir l’ouverture, la jeune abeille parvient à sortir ses pattes avant pour prendre appui et extraire le reste de son corps.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Une abeille accueille un faux-bourdon en train de naître. 

    Elle va nourrir par un échange buccal le nouveau-né exténué par sa lutte pour s’extraire de sa cellule de cire hypertrophiée. La langue du faux-bourdon est légèrement plus courte que celle de l’abeille. 
    On distingue nettement la différence de taille des yeux à facettes de l’abeille et du faux-bourdon. L’ouvrière possède 4500 facettes par œil tandis que le faux-bourdon, dont il est primordial qu’il repère une reine à grande distance, en possède 7500.

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    abeilles © Éric Tourneret

    Lors de grandes chaleurs ou après une récolte abondante de nectar, les abeilles battent des ailes afin de renouveler l’atmosphère de la ruche. 

    La ventilation est aussi au cœur de l’élaboration du miel. Les butineuses régurgitent le nectar récolté sur les fleurs dans la bouche d’autres ouvrières qui le stockent dans les cellules. Ce nectar, qui contient 50 % d’humidité, est mélangé aux sécrétions des abeilles puis peu à peu déshydraté par le courant d’air produit par les ventileuses. 
    Il devient du miel lorsque son taux d’humidité redescend à 17 %.

    Les butineuses

    abeilles © Éric Tourneret

    Les abeilles rentrent à la ruche lors d’une forte miellée.

     

    Les butineuses


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    Bonjour tout 05112

    http://visitnormandy.files.wordpress.com/2009/10/suzanne_-2.jpg

     

    De jeunes chèvres des fossés broutent les pentes herbeuses de la cité médiévale de Sainte-Suzanne, en Mayenne. (j'ai fa it un article sur ce village).

    C’est le conservatoire de la Charnie qui a proposé à la commune cet « éco-pâturage ». Les chèvres, d’une espèce ancienne et menacée, sont ainsi protégées et les jardiniers municipaux n’ont plus besoin de tondre les parcelles escarpées. Mais, les six chèvres ont décidé de prendre la poudre d’escampette. L'été, avec la sécheresse, il n’y a plus assez d’herbe dans leur enclos. Acrobates, elles ont donc réussi l’ascension de ce mur en pierre de 4 m de haut. Histoire de voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs.

     


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    Il pleut très souvent ces dernières semaines et cet après-midi, lors d'une éclaircie, le petit garçon inquiet demande à sa maman: "Y pleut plus...c'est normal ???"


    Les enfants

    Une petite fille qui fait ses devoirs demande à son père :
    - Papa… quelle différence il y a entre exciter et énerver ?
    - Eh bien, je vais te prendre un exemple. Il y a 15 ans ta mère m'excitait, aujourd'hui elle m'énerve. 

     

    Les enfants

    Léa visite un zoo avec sa tante s'arrête devant un singe et dit : 
    - Regarde ce singe, tante, comme il te ressemble! 
    - Veux-tu te taire, petite mal élevée, on ne dit pas des choses pareilles! 
    - Mais pourquoi? Le singe ne peut pas se fâcher, il ne comprends pas.

    Les enfants

    En revenant de l'école, en sueur, un jour de canicule, une petite fille dit à sa mère :
    - Mes dessous de bras ont tellement eu chaud qu'ils se sont mis à pleurer.

     

    Les enfants

    Un enfant voit sa mère nue pour la première fois. 
    - Maman, maman, c'est quoi ça, dit le jeune enfant désignant le sexe maternel. 
    La mère, un peu gênée : 
    - C'est le coup de hache du bon dieu. 
    - Ouh la la ! Pas de bol : en plein dans ta chatte !

     

    Les enfants


    Trois gamins discutent dans la cour de récréation. 
    - Mon père, dit le premier, est tellement fort qu'il avale la fumée de sa cigarette par la bouche, et il la recrache par le nez ! 
    - Ouah, c'est nul. Le mien, il l'avale par la bouche et il la recrache par les oreilles... 
    - Tu racontes des conneries, dit le troisième. Par contre, le mien, il l'avale par la bouche et il la recrache par le derrière !
    - Les deux autres : N'importe quoi, c'est pas possible !! Le troisième sort un caleçon de son père de son cartable.- Et ça, c'est pas des traces de nicotine, peut-être ?

     

    Les enfants

    Une petite fille est dans le jardin en train de remplir un trou lorsque le voisin l'aperçoit par dessus la haie.
    - Que fais-tu là ?
    Elle lui répond, sans lever la tête, que son poisson d'aquarium est mort et qu'elle l'enterre.
    Le voisin est quelque peu curieux et lui dit:
    - C'est un très gros trou pour un petit poisson ne crois-tu pas ?
    À ce moment, la petite fille termine la dernière pelletée en la tapant délicatement et lui répond:
    - C'est parce qu'il est à l'intérieur de ton putain de chat !

     

    Les enfants

    C'est une mère et une enfant terrible qui vont à l'opéra. Alors une fois arrivé sur les lieux, la chanteuse commence à hurler. L'enfant demande à sa mère:
    - Mais pourquoi gueule-t-elle autant. Une abeille l'a piqué ou quoi? 
    La mère répond : 
    - Mais c'est là où se trouve tout le charme de cracher ses poumons. 
    L'enfant répond:

    - Et si elle fermait sa grande gueule, j'aurais eu moins mal aux oreilles !


     

    Les enfants

    C'est un petit garçon qui rentre dans un café avec son père. Le père commande un paquet de cigarettes et se met à fumer. Le garçon lui demande :
    - Papa je peux acheter des cigarettes pour fumer moi aussi?
    - Fiston, est-ce que ta bite atteint ton trou du cul?
    - Non ?!
    - Alors voila ta réponse.
    Cinq minutes après le père commande un whisky et le petit demande :
    - Papa je peux acheter du whisky pour boire comme toi ?
    - Fiston est ce que ta bite peut atteindre ton trou du cul?
    - Non.
    - Alors voila ta réponse.
    Ensuite, le père commande un jeu à gratter et son fils lui demande:
    - Papa je peux acheter un jeu à gratter moi aussi?
    - Bien sur!
    Le père gratte son ticket et n'as rien eu tandis que le fils gagne un million d'euro. Le père lui dit :
    - Tu vas partager j'espère?
    - Papa est ce que ta bite peut atteindre ton trou du cul?
    Le père enthousiaste répond:
    - Bien sur mon fils!
    - Eh bien va te faire enculer!


    Les enfants

     




     

     



     

     

     


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    Le ballet des heures

    Les heures sont des fleurs l’une après l’autre écloses

     Dans l’éternel hymen de la nuit et du jour ;

    Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses
    Et ne les donner qu’à l’amour.

    Ainsi que de l’éclair, rien ne reste de l’heure,
    Qu’au néant destructeur le temps vient de donner ;
    Dans son rapide vol embrassez la meilleure,
    Toujours celle qui va sonner.

    Et retenez-la bien au gré de votre envie,
    Comme le seul instant que votre âme rêva ;
    Comme si le bonheur de la plus longue vie
    Était dans l’heure qui s’en va.

    Vous trouverez toujours, depuis l’heure première
    Jusqu’à l’heure de nuit qui parle douze fois,
    Les vignes, sur les monts, inondés de lumière,
    Les myrtes à l’ombre des bois.

    Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ;
    Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé,
    Rajeunit l’autre sang qui vieillit dans vos veines
    Et donne l’oubli du passé.

    Que l’heure de l’amour d’une autre soit suivie,
    Savourez le regard qui vient de la beauté ;
    Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie !
    L’amour c’est l’immortalité !

    Gérard de Nerval



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  • Les Higlands

    Les Highlands (littéralement "terres hautes") sont une région montagneuse située au nord et à l'ouest de la faille géographique qui traverse l'Ecosse d'Arran jusqu'à Stonehaven. C'est une des régions les plus sauvages et les mieux préservés d'Europe, avec moins de 10 habitants par km². En absence de l'homme, les moutons et vaches à poils longs (Highland cows) règnent en maîtres paisibles, capables de mettre au pas n'importe quelle voiture qui croiserait le chemin d'un troupeau avançant tranquillement sur la route. (Le photographe : Benjamin Hénon)

     

    Les Higlands

    Les Higlands

    Les Higlands

    Construite au XIII siècle sur un point stratégique à l'embouchure de trois lochs en face de l'île de Skye, la forteresse Eilean Donan fut le théâtre de nombreuses batailles claniques qui déchirèrent l'Ecosse au Moyen Age. Abandonné durant deux siècles puis restauré et ouvert au public en 1932, le château est devenu l'un des emblèmes des Highlands. 

    Les Higlands

     

    Les Higlands

     

    Maintes fois envahis, les Highlands ont hérité d'un mélange d'influences vikings, romaines et celtes. Ce riche patrimoine culturel se retrouve dans des endroits inattendus, tel ce cimetière de campagne sur l'île de Skye.

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    Les Higlands

     

    S'attendre à un ciel sans nuages en Ecosse, c'est faire injure à la nature même du climat écossais, rugueux et imprévisible.  Le ciel changeant diffuse une luminosité particulière, constellant parfois le paysage d'arcs-en-ciel.

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    Les Higlands

    Sauvages et difficiles d'accès, les falaises imposantes des côtes nord-ouest du pays cèdent parfois la place à des plages de sable isolées. Les forts courants rendent toutefois la baignade assez dangereuse.

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    Les Higlands

    L'élevage de moutons est l'une des principales activités économiques de la région. Il arrive souvent d'en croiser par petits groupes circulant librement au bord des routes. Tapis dans les feuillages et hautes herbes, une brebis et son agneau surveillent les intrus qui pénètrent sur leur territoire.

    Les Higlands

    Les Higlands

    La pêche est une autre activité locale importante. Quel délice de goûter, dans un pub local, à des tranches de saumon fumé tout droit issues des eaux d'un loch voisin...

    Les Higlands

     

    Les Higlands

    La nuit s'installe sur Ullapool, dans le compté de Ross. Ce petit bourg de pêcheurs s'est converti à l'agriculture biologique avant l'heure, avec une longue tradition de mise en valeur des produits pêchés et cultivés localement, selon des méthodes artisanales. 

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    Les Higlands

    Les pêcheurs terminent de décharger une cargaison de crabes après une journée en mer.

    Les Higlands

     

    Les Higlands

    Les pelouses impeccablement tondues des propriétés privées contrastent avec la beauté sauvage des environs : ici, le jardin de l'hôtel Torridon, au bord du loch et du massif du même nom. 

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    Les Higlands

    Les sentiers aménagés rendent possible de très belles randonnées dans la vallée du Glen Torridon. 

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    Les routes paraissent filer interminablement dans ces paysages infinis. 

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    L'orage se lève : un amoncellement de nuages assombrit l'horizon. En Ecosse, si les averses sont fréquentes, elles ne durent jamais plus d'une vingtaine de minutes, et il pleut rarement une journée entière, comme en France.

     

    Les Higlands

     

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    N'est-elle pas belle ?

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    Et bien sur je vous invite à tester le Haggis (ou la panse de brebis farcie) … certes peu ragoûtant de nom … mais délicieux en bouche ! Cela se rapproche assez bien d’un hachis parmentier et ça fond en bouche. 

     

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    1 panse de brebis 
    fressure de mouton c' est à dire l ensemble compose du (foie, coeur, poumons ) 
    250 gr de rognons de mouton 
    sel et poivre 
    3 oignons 
    500 gr de farine d'avoine, grosse mouture. 

    Laver soigneusement la panse de brebis, la retourner comme un gant et gratter proprement l'intérieure. Laisser tremper toute une nuit dans de l'eau salée. 
    Laver la fressure et le gras, plonger dans de l'eau bouillante salée et laisser cuire à petit feu pendant deux heures. Retirer de l'eau, enlever les cartilages et la trachée-artère, puis hacher le tout menu au couteau ou bien passer au hachoir. 
    Epluchez les oignons, les faire blanchir dans de l'eau bouillante et les passer aussi au hachoir. Réserver l'eau de cuisson.

    Dans une poêle, griller lentement la farine d'avoine jusqu'à ce qu'elle soit bien croustillante. Là avec les autres ingrédients, ajouter un peu de l'eau de cuisson des oignons et pétrir le tout en masse consistante, mais souple.

    Introduire cette farce dans la panse de brebis pour la remplir au 2/3 environ. Bien évacuer l'air et, le cas échéant, ficeler au milieu.

    Piquer plusieurs fois à l'aiguille pour que la panse n'éclate pas à la cuisson. Faire cuire doucement pendant trois à quatre heures dans une marmite d'eau bouillante, couvercle fermé. Réserver ensuite au chaud et retirer les ficelles. Servir en tranche bien garnies de beurre et de purée de rutabaga et de pommes de terre. 
    Voilà, votre panse est cuite à point ! 

    Pour le service, il est conseillé d'ouvrir la panse encore brûlante, d'en retirer la farce, et de servir les convives directement dans l'assiette. 


    Le plat ce déguste avec des petits verres de whisky 

    Dois-je vous souhaiter 

     

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    Au coeur de la capitale picarde existe un site paysager d'exception : un extraordinaire jardin constitué de 300 hectares de terres cultivées, sillonnées par des petits canaux... invitation à découvrir ces "jardins flottants"...

     

     

     


    La ville d'Amiens possède 55 kilomètres de cours d'eau. Ce sont des anciens marais qui furent reconvertis dans la production de tourbe au XIII° siècle, puis est devenu un vaste jardin potager. Il reste encore 25 hectares de cultures. 

    Au début du XXème siècle, un millier de maraîchers, les Hortillons, vivaient de la culture des légumes et des fruits dans les Hortillonnages. Chaque hortillon accède à sa propre parcelle de terre par des petits canaux appelés "les rieux"; il se déplace dans une barque longue d'une dizaine de mètres - le "batieu" - dont les extrêmités sont relevées en cornet permettant d'accoster sans détériorer les berges.


     


    Petit pont de fer, hauteur réglementaire, permettant le passages des barques à cornets

     

    Barque à cornets typique, permet par sonbec relevé d'accéder aux jardins sans abîmer les rives

     



     

    Garage pour barque à cornets

     


    radis, choux-fleurs, navets, laitues, poireaux, artichauts auxquels il faut ajouter cassis, groseilles et même melons, constituent la production de ces terres "bénies des dieux".

     

     

     

     

    Marché traditionnel sur l'eau

     

    Barque d'hortillon illuminée le soir 


    Un hortillon cultivant son jardin

     



    La légende raconte que la Cathédrale d'Amiens fut construite en 1220 sur un champ d'artichauts légué par 2 pieux hortillons (personne cultivant ces terres). Ainsi, on peut remarquer sur la "Porte du Puits de l'Oeuvre" (à l'intérieur de la Cathédrale, face au Coeur, près de St Firmin) 2 têtes sculptées : une femme portant la guimpe (coiffe du XIIIème siècle) et un homme portant le petit béguin. Ces 2 sculptures sont censées représenter les 2 pieux hortillons...


     

     




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  • Les jardiniers

     

    Les jumeaux, 2 ans1/2,  à ma fille

    Photos de début mai. Depuis les tomates ont bien grandi et sont en fleurs

    Les choux sont bien pommés et les salades presque toutes mangées

    Les jardiniers

    Naël, les mains derrière le dos en inspection. Il est à son aise, il aime que tout soit bien rangé et aligné, c'est un maniaque du rangement, chaque chose à sa place sinon, il n'est pas content du tout

    Malone, lui aimerait bien toucher, c'est un vrai casse cou et complètement bordélique

     

    Les jardiniers

    Naël, tout content, ça lui convient

     Malone qui se tient les mains, on lui a défendu de toucher

     

    Les jardiniers

     


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    Jamais vous n’auriez pu un jour songer que l’on puisse réaliser de tels chef-d'œuvre sur des mains. Pourtant, c’est ce que se sont empressés de faire trois artistes, qui ont ici uni leurs talents afin de proposer une série de peintures sur mains proprement bluffante.

    Réalisées conjointement pas les maquilleuses professionnelles Annie Miller et Annie Ralli, et photographiées par la suite par le photographe de pub Ray Massey, ces peintures sur mains nous invitent à faire connaissance avec un travail remarquable de body art. Tour à tour transformées en forteresse, en stylos plus vrais que nature ou encore en peau de banane, toutes ces mains on ici servi de modèles à la réalisation d’une série d’œuvres sensationnelles. L'illusion est en effet totale.

    Mise en scène à l’occasion d’une campagne de communication pour une assurance, cette série intitulée You're in Good Hands, nous amène à découvrir un travail artistique remarquable qui s’applaudit... des deux mains.


    Les mains

    Collection de crayons



    Les mains

    Une forteresse



    Les mains

    deux joueurs de foot



    Les mains

    Le sprint



    Les mains

    Peau de banane



    Les mains

    Un temple indien



    Les mains

    Canette de bière



     

    Les mains






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    Ceux qui ne doutent de rien

    • Une cliente appelle : « Bonjour, j'ai menti à mon patron ce matin, pouvez-vous me faire une attestation certifiant que je suis venue chez vous pour acheter un billet de train ? J'ai besoin d'une excuse pour ne pas aller au travail ! »

    • On précise à un client qu'il doit avoir une pièce d'identité valide pour son voyage, il répond : « J'ai mon permis de chasse, ça ira... »

    • Un client, à qui on propose différents vols, interrompt net son interlocuteur :« Non, non, pas d'autre compagnie... Je veux absolument Air France ! C'est une compagnie française et je serai plus vite remboursé en cas de crash. »

    Ceux qui parlent un autre langage

    • Il y a quelques années, on pouvait traverser la Manche en hydroglisseur... Un navire monté sur coussin d’air et propulsé par des hélices. C’est sûrement à cet engin que pense cette cliente, venue acheter un billet pour l’Angleterre et qui insiste beaucoup pour s’y rendre en... « vibromasseur » !

    • Voici des clients qui annoncent qu’ils veulent partir avec Aline. L'agent de voyage demande qui est cette dame... « Bah, Aline, vous connaissez, vous ! Vous qui travaillez ici ! Aline, Aline !!! Avec tout, quoi ! » C’est évident, ils veulent tout simplement partir avec un forfait « All In » (tout inclus).

    • Un client qui recherche un vol à prix raisonnable demande, le plus sérieusement du monde, si l'agence vend des billets « holocauste »(comprendre « low cost »)...

    • Ceux-là hésitent entre la Tunisie ou les Baléares pour leurs vacances. Pour les aider dans leur choix, l'agent de voyage explique que la Tunisie sera un pays plus dépaysant. Ils répondent, du tac au tac : « Ce n'est pas grave, nous, on les aime bien, les paysans »...

    • Une cliente plutôt âgée appelle et demande à combien de kilos elle a droit« dans les souks »... « Vous voulez dire dans les soutes ? » Elle ne bronche pas : « Oui oui, c’est ça, dans les souks ! »

    • Un client qui souhaite partir en Asie demande, très sérieusement : « Est-ce que pendant la “moisson” en Asie, l'eau de la mer est moins salée ? »

    Les forts en géographie

    • La demande de « vue mer » à Marrakech, tous les agents de voyage y ont droit ! Celui-ci explique que désormais, il répond sans sourciller : « Sans problème, mais pensez à prendre vos jumelles ! »

    • Un couple entre dans une agence pour des renseignements sur un séjour en Sicile. On leur fait une proposition. La cliente répond : « Ah non, c'est trop cher, et on ne veut pas partir de Nantes mais de Brest ! 
    - Dans ce cas, je peux vous proposer la Sardaigne.
    - Ah non, je ne veux surtout pas aller sur une île ! » No comment…

    Les distraits

    • Un autre client : « Bonjour, je voudrais un billet d'avion Nice-Monastir. 
    - Oui, pour quelle date ? 
    - Le 25 août. » Et, avant même que l'agent de voyage ait fini de taper la demande : « C'est combien ? 
    - Eh bien, ça dépend, avec un retour à quelle date ? 
    - Ben je sais pas, regardez le 31, le 32, le 33 août… »

    • Une dame veut un billet d’avion Paris-Munich… Mais pas n’importe lequel :« Je ne veux pas d’Air France… Je veux voyager avec la Luftwaffe ! »Nostalgique peut-être ?

    • Un monsieur entre dans l’agence : « Bonjour, vous auriez des bracelets pour l'avion ? » Après un petit temps d’arrêt et un regard interrogatif vers une collègue, l'agent de voyage comprend : le client veut des « étiquettes à bagages ».


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